jeudi 2 février 2017

Songe à la douceur

                                                                                                                  






Titre: Songe à la douceur

Auteure: Clémentine Beauvais

Pages: 239

Note: 4/5













Synopsis

Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c'est l'été, et il n'a rien d'autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant et plein d'ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse, et lui, semblerait-il, aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s'est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s'aperçoit, maintenant, qu'il ne peut plus vivre loin d'elle. Mais est-ce qu'elle veut encore de lui ? Songe à la douceur, c'est l'histoire de ces deux histoires d'amour absolu et déphasé - l'un adolescent, l'autre jeune adulte - et de ce que dix ans, à ce moment-là d'une vie, peuvent changer. Une double histoire d'amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski - et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.

-------------------------------------------------

Chronique

Tout d'abord je remercie les éditions Sarbacane et l'organisme Booknode pour m'avoir permit de remporter ce roman  ^^ 

Un roman onctueux et moelleux qui fait passer un délicieux moment.

"Songe à la douceur" c'est tout d'abord un roman intriguant et original. Ecrit entièrement en vers avec, parfois, quelques passages théâtraux et une mise en page intéressante, ce roman offre une expérience de lecture très intéressante. Si le style est un peu ardu à déchiffrer au début, il faut peu de temps avant que le cerveau s'habitue à cette mise en page et que l'esprit du lecteur soit totalement happé par le récit. 
De plus, autre petite particularité, le narrateur. Ce roman est entièrement rédigé à la troisième personne avec un point de vue omniscient et si le narrateur reste discret et anonyme au début, il se révèle au fur et à mesure pour venir s'adresser directement au lecteur mais aussi aux personnages. Au cours d'un interrogatoire mémorable, il/elle saura tourmenter les protagonistes avec cynisme et une finesse d'expression assez impressionnante. En tout et pour tout, le narrateur devient un bien le troisième protagoniste de l'histoire.

En parlant de protagonistes; évoquons quand même Tatiana et Eugène. 
Tatiana est une fille sérieuse, rêveuse et romantique qui est folle amoureuse du jeune Eugène. Cependant son cœur découvrira douloureusement les tourments de l'amour et, étant facilement blessée, elle décide de prendre beaucoup de recul. Je me suis énormément attachée à elle. Elle est timide mais fait preuve d'énormément de courage pour avouer ce qu'elle ressent à Eugène. Sous son apparence candide et innocente se cache une jeune fille pleine de vitalité et de bon sens qui n'a qu'une hâte: croquer la vie à pleine dents.
Eugène lui est beaucoup plus frivole et ne voit qu'en Tatiana qu'une simple gamine pleine de rêves et d'espoirs. Il est désinvolte et assez passif mais se révèle plein d'humour et attentionné. En prenant de l'âge il devient plus sérieux mais garde cet humour qui le caractérise tant.
Ces personnages, nous les découvrons d'abord adolescents, insouciants et frivoles. Puis les années passent, les mentalités évoluent et, quand ils se rencontrent de nouveau, le choc est d'une autre nature. Une évolution psychologiquement captivante.

Ce livre dépeint une relation amoureuse qui semble simple mais ne tarde pas à la rendre plus qu’ambiguë. On frissonne avec Tatiana les journées d'été, on pleure avec Olga, on s'émeut avec Eugène... ce livre est un concentré d'émotions et de sentiments puissants qui renversent le lecteur. Tantôt délicats et attendrissants, la page suivante les révèles brutaux et affamés, les désirs des protagonistes se croisent et s'entrelacent sous l’œil espiègle du narrateur qui ne rate jamais une occasion de son grain de sel.

-------------------------------------------------

Conclusion

Un roman magnifique qui casse les clichés des romances et nous offre une histoire sincère et profonde.


lundi 26 décembre 2016

Les contes des enfants particuliers




Titre: Contes des Particuliers

Auteur: Ransom Riggs

Pages: 176

Note: 4.5/5












Synopsis:


Les particuliers ont existé bien avant Miss Peregrine.

Transmis de génération en génération depuis la nuit des temps, ce recueil regroupe différentes histoires inquiétantes et envoûtantes de particuliers : "De riches cannibales qui se nourrissent des membres jetées par les particuliers" ; "Une princesse à la langue fourchue" ; "La première Ombrune" ; "Le géant Cuthbert" … Voici quelques-uns des contes compilés et annotés par Millard Nullings et merveilleusement illustrés.

Un recueil incontournable pour mieux connaître le monde fantastique des particuliers, avec ses boucles temporelles secrètes et ses personnages fascinants!


-------------------------------------------------

Chronique:

Ce livre complète parfaitement la trilogie de Ransom Riggs. Sous la plume de Millard Nullings, nous découvrons une petite dizaine de contes qui ont bercé l'enfance des particuliers. Fantasques mais néanmoins sombres et un peu dérangeants, ces histoires nous replongent dans l'ambiance si particulière du monde des particuliers. J'ai, pour ma part, préféré "La première Ombrune" et "La fille qui apprivoisait les cauchemars". Chaque conte possède une morale bien connue mais portant indispensable. Que ce soit au niveau de l'argent, du bonheur ou de la souffrance, on découvre au travers de ces contes que, mêmes si les apparences sont différentes, les normaux et les particuliers possèdent beaucoup de similitudes, notamment au niveau des soucis moraux.


-------------------------------------------------

Conclusion: 

Un petit bijoux qui n'altère en rien la trame de la trilogie originelle. N'oublions pas non plus le magnifique travail graphique avec la couverture et les gravures avant chaque conte ^^

samedi 29 octobre 2016

Miss Peregrine et les enfants particulier (BD)



Titre: Miss Peregrine et les enfants particuliers

Auteurs: Ransom Riggs et Cassandra Jean

Pages: (environ) 150/200

Note: 4.5/5






Synopsis:

L'avenir de Jacob semble déjà tout tracé : une vie confortable et paisible, sans histoires. Du moins jusqu'à ce que son grand-père Abe, dont il est particulièrement proche, soit assassiné dans des circonstances atroces. Pour son malheur, Jacob a eu le temps d'entrevoir le meurtrier, une créature de cauchemar... Et si le vieil homme, dont tout le monde pensait qu'il divaguait, avait dit vrai ? Et si l'île peuplée d'enfants particuliers sur laquelle il disait s'être mis à l'abri pendant la guerre existait vraiment ? Et si des monstres vivaient vraiment cachés au milieu des humains ?

-------------------------------------------------

Chronique:

J'avais eu l'occasion de voir quelques planches et les dessins m'avaient beaucoup plus et après le film j'ai eu très envie de jeter un œil à cette autre adaptation. Et quel plaisir!

Cette BD représente l'essence-même du livre d'origine. On retrouve toute l'atmosphère à le fois sombre et lumineuse. Les dessins sont très fins et représentent parfaitement les personnages et leur caractère. Le début de la BD est sombre et sinistre, à l'image du quotidien de Jacob et de sa vie morose, mais quand il découvre les enfants particuliers et quand il entre dans la boucle les pages se parent de couleurs chatoyantes et éclatantes pour illustrer la joie et la douceur de cette journée paisible. 

J'ai adoré la représentation d'Emma. Elle est vive et impulsive, à l'image du feu qu'elle contrôle. Enoch reste sombre et froid, Olive est pétillante, Hugh très énigmatique et stoïque, Millard espiègle...
On retrouve TOUS les personnages su livre tels qu'on les avait imaginés, il n'y a aucune fausse note de la part de Cassandra Jean.

Bien évidemment, on ne peut caser un roman de 500 pages dans une BD d'environ 100/200 pages. Pas mal de passages et de détails ont été switchés mais rien de bien méchant, l'histoire reste très compréhensible et on retrouve toute la magie de l'histoire originelle. Mon seul bémol sera la scène dans le sous-marin (dans le livre d'origine) qui a été simplifiée à l'extrême dans cette BD et qui était pourtant d'une rare intensité.

-------------------------------------------------

Conclusion:

Cassandra Jean a de l'or au bout des doigts, une adaptation réalisée avec brio qui ajoute une autre dimension à l'oeuvre de Ransom Riggs.


Homunculus




Titre: Homunculus

Auteur: James P. Blaylock

Pages: 307

Note: 4/5




Synopsis:

Londres, fin du xixe siècle.

Une compétition acharnée oppose une bande de scientifiques géniaux à une sinistre ligue constituée d’un milliardaire débauché, d’un savant aussi dément qu’amoral et d’une horde de morts-vivants.

L’objet de leur lutte ?

Un homuncule, créature fantastique à l’existence tenue secrète et dotée de tous les pouvoirs, capable de triompher de la mort et du temps. Et celui qui réussira à s’en emparer régnera sur l’éternité... reste à savoir quel camp l’emportera le premier !

-------------------------------------------------

Chronique:

Un roman haletant dans un univers atypique mais néanmoins familier.

Avec ce livre nous nous retrouvons plongés dans un Londres brumeux et inquiétant avec une flopée de personnages mystérieux et de cadavres dégoûtants. Entre un dirigeable volant partit il y a quinze ans, une créature possédant le droit de vie et de mort, une émeraude: héritage mystique... nos protagonistes vont passer leur temps à courir à droite et à gauche.

En parlant de protagonistes, il est intéressant de souligner leur multitude. Je dois avouer que je me suis vite perdue au début entre tous ces noms et toutes ces caractéristiques. Mais au fur et à mesure de la lecture on apprivoise ces hommes et ces femmes, on apprends à les connaître, à les appréhender. Même si je regrette que l'auteur ne se soit pas plus attardé sur leurs psychologies respectives.

Ensuite le roman est à débuter avec patience car les 100 premières pages sont très lentes et il faut vraiment lire chaque ligne. Ces premières pages sont axées sur la mise en place des personnages, de l'atmosphère, de l'intrigue. Elles ne sont donc pas très palpitantes et, ajoutées aux descriptions multiples des personnages, elles sont très fouillies.

L'histoire est très originale. L'idée d'une créature capable de vie et de mort n'est pas née hier mais ici, c'est tournée d'une telle manière qu'on y croit et qu'on est vraiment happés.

L'ambiance également est très prenante. L'univers steampunk est très particulier et très addictif. Cette odeur d'acier, de mécanique, de chimie... couplée au mystère et au côté "brumeux". C'est à la fois angoissant et très entraînant.

-------------------------------------------------

Conclusion:

 Un bon roman un peu fouillis au début mais qui reste cohérent de A à Z. A découvrir sans tarder.

La prétendue innocence des fleurs




Titre: La prétendue innocence des fleurs

Auteurs: Franck Calderon et Hervé de Moras

Pages: 358

Note: 2/5




Synopsis:

Le bouquet était prêt : cinq iris mauves, cinq lys blancs et deux jacinthes sauvages. Dans quelques heures à peine, il serait déposé au cabinet du juge d’instruction Marc Ferrer, plongé dans la plus importante affaire criminelle de sa carrière. Marc connaît le langage des fleurs, il sait que les lys blancs évoquent la pureté et que les jacinthes invitent à l’amour. Pourtant, ces fleurs-là lui inspirent la mort. Celle d’une jeune femme et d’un amour fou disparu huit ans plus tôt…

De Paris à Venise, de bouquets en bouquets, vers quel secret enfoui le conduira ce nouveau jeu de piste ?

-------------------------------------------------

Chronique:

Un thriller élégant et raffiné qui aura su me charmer mais qui ne m'aura pas laissé une impression extraordinaire.

Dans ce roman nous suivons Marc, un juge d'instruction, qui a du mal à lier vie privée et professionnelle. Entre une affaire délicate, des insomnies, un deuil non-achevé et une relation amoureuse qui se détériore. Il a du mal à joindre les deux bouts et cela se ressent. Il tient tant bien que mal la route jusqu'au jour où il reçoit un bouquet de fleur un peu particulier qui le replonge brusquement dans son passé et un amour perdu à jamais.

C'est ensuite une course florale qui s'ensuit. Nous apprenons le langage des fleurs; ce qu'elles veulent dire, leur importance, leur composition... Marc sélectionne et interprète chaque tige, chaque pétale afin d'entretenir un dialogue silencieux entre une jeune femme mystérieuse, envoûtante et... morte.

C'est un voyage à l'italienne qui s'ensuit avec Ravel comme compositeur et Viennes comme décors. Marc court, pour arrêter un tueur et pour s'arrêter lui-même, pour se libérer de ses démons et enfin pouvoir dormir tranquillement.

Je n'en dirais pas plus si ce n'est que j'ai été déçue de la fin (d'accord je me suis spoilée toute seule: vous avez le droit de rire). On la sent venir: il n'y a pas quarante-six femmes dans l'histoire.

-------------------------------------------------

Conclusion: 

Un roman assez bien entreprit même si je pense qu'il aurait été mieux réussit à deux mains plutôt qu'à quatre.

Cité 19, T1: Ville Noire



Titre: Cité 19, T1: Ville Noire

Auteur: Stéphane Michaka

Pages: 349

Note: 2.5/5






Synopsis:

Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? Et qui l'a précipité dans le vide ? Convoquée pour identifer le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu'il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se lance sur la piste d'un inquiétant personnage. Elle suit l'homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans plus tôt !Pour Faustine, c'est le début d'une série d'aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de l'Histoire.

-------------------------------------------------

Chronique:
[ATTENTION SPOILERS]

Bon, bon, bon... que dire... je suis déçue, un peu... non, beaucoup!

Quand ce livre est sortit, on en a tout de suite fait une promotion impressionnante en vantant son intrigue insensée et ses personnages terriblement touchants. Et bien, non. Je n'ai retrouvé ni l'un, ni l'autre dans ce roman. Mais ça ne veut pas pour autant dire qu'il est mauvais: loin de là.

Dans ce roman nous suivons Faustine, 18 ans, jeune adolescente introvertie passionnée du XIXem siècle. Un jour des officiers de police viennent lui annoncer une terrible nouvelle: son père à été retrouvé mort après avoir sauté d'une haute tour. Faustine est priée d'aller à la morgue confirmer que c'est bien le corps de son père. Elle s'acquitte de sa tâche mais, en elle, une certitude s'impose: ce n'est pas son père. Elle se met alors en quête d'indices jusqu'au moment où elle traverse un étrange tunnel et se retrouve... dans Paris du XIXem siècle.

L'idée est bonne, très bonne même. Je ne suis pas une fanatique absolue de cette période historique mais il est vrai que le Paris de la révolution industrielle à quelques chose de très attirant. J'étais également très enthousiasmée à l'idée du voyage dans le temps. Mais l'auteur a choisit de partir dans un tout autre registre auquel je n'ai pas trop accroché. 

Faustine est une héroïne de 18 ans qui se retrouve dans une autre époque où elle n'a aucun repère et où elle doit se débrouiller dans l'inconnu. 
Tout d'abord, je dois signaler que je la trouve très immature pour 18 ans. Alors oui, elle est timide et elle n'ose pas se mettre en avant, mais franchement. Il y a des moments où elle a réagit en pure gamine qui fait un caprice. Elle est naïve au possible et si il y avait un panneau avec inscrit "ne me parle pas ou je vais te tuer", elle parlerait quand même. 
Elle est très attachante sur certains points, notamment l'amour qu'elle porte à son père ou à sa nouvelle amie, Manon, amis cela ne suffit pas.

Ensuite le point noir de l'intrigue: pourquoi? pourquoi de la SF dans ce roman-ci? Et surtout pourquoi abuser des paraphrases et des instructions vagues pour nous donner un semblant de mystère autour du projet "Cité 19". Ça ne nous accroche pas, j'ai trouvé l'idée très absurde, d'autant plus qu'il n'y a aucun but plausible à cette opération.
Ensuite, pour continuer dans cette thématique, le personnage insensible et froid de l'histoire qui n'est autre que la responsable du projet... on le sent venir à des kilomètres. Ce n'est même pas la peine que l'auteur essaie de nous révéler ce point avec de grands artifices, [si on est attentifs on a très bien compris qu'elle est la mère de Faustine... comme par hasard!]

On va passer aux points positifs quand même: durant son voyage au XIXem siècle, Faustine se transforme (je n'en dirait pas plus) et j'ai beaucoup aimé que l'auteur aborde ce sujet. En effet si les romans YA commencent à parler d'homosexualité depuis peu ce thème-ci n'avait encore pas vraiment été évoqué. Stéphane Michaka relève le défi avec brio et il nous en parle avec subtilité et neutralité sans choquer.

Ensuite, le côté thriller de l'intrigue est très bien mené. On ne sait pas qui est le tueur. Et c'est terriblement angoissant: les hypothèses se multiplient mais aucune réponse ne nous parvient; c'est d'un frustrant!
Je salue également l'effort de documentation fait pour le contexte historique. Tout est dépeint avec exactitude et avec une multitude de détails qui, pour ma part, sont inconnus.

-------------------------------------------------

Conclusion: 

Un bon roman malgré tout. Je suis restée insensible face à une héroïne immature et des personnages secondaires inutiles mais je suis très admirative du contexte historique et de l'écriture du "thriller".

Chicagoland



Titre: Chicagoland

Auteurs: Fabrice Colin et Sacha Goerg

Pages: 141

Note: 3/5





Synopsis:

Alors que le meurtrier est sur le point d'être exécuté, la sœur de la victime, le flic qui a mené l'enquête et le tueur reviennent sur les circonstances de sa mort pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. Les apparences sont trompeuses. Seuls leurs trois témoignages pourront révéler la triste vérité. Un récit dramatique renforcé par les dessins élégants de Sacha Goerg.

-------------------------------------------------

Chronique:

Un bonne BD policière avec des dessins assez simplistes et parfois grossiers mais qui renvoie très bien à l'univers torturé de l'intrigue.

Les personnages sont tous touchés par un décès: la soeur, le policier en charge de l'affaire et le meurtrier lui-même... ou pas.

On est invité à résoudre cette affaire plus complexe qu'elle n'en a l'air et aux côtés de ces trois personnages nous explorons toutes les pistes possibles en faisant face au deuil. Ce qui peut paraître simple cache parfois un aspect beaucoup plus subtil et complexe et c'est que nous nous devons de débusquer pour enfin savoir qui est le meurtrier.

-------------------------------------------------

Conclusion:

 Une bonne bande-dessinée mais le dénouement est trop prévisible; il suffit de regarder la quatrième de couverture.